73 % de la population a moins de 25 ans (46 % moins de 14 ans) et parmi ceux-ci, environ 20 % migrent en ville pour chercher du travail : à Tuléar ou les jeunes femmes sont employées dans le triage de grains secs venus du nord de Tuléar, et les jeunes hommes comme tireur de pousse pousse
la quasi totalité de la population restée au village vit principalement de l’agriculture et de l’élevage mais leur pratique reste très rudimentaire :
des cultures très dépendantes de la pluie (principalement manioc associé à quelques légumineuses, du maïs – de moins en moins, des patates douces…)et un calendrier cultural perturbé par la recul et le raccourcissement de la période des pluies
des petits élevages à cycle court (petits ruminants et volaille) considérés par les villageois comme un moyen d’épargne sont également confrontés au problème d’eau et la mauvaise qualité des eaux existantes entraîne assez souvent la prolifération de maladies liées à l’eau.
La scolarisation des enfants est très perturbée par la mauvaise saison agricole : les parents n’ont plus les moyens d’envoyer de la nourriture à ceux qui partent pour continuer leurs études et la vente de bétail ne suffit plus à payer les frais de scolarité. Il y a une très forte déperdition scolaire au niveau des collégiens notamment. Rares sont ceux qui arrivent à poursuivre leurs études et à acquérir un métier. Ils rentrent donc au village sans travail et sans activité à faire sur place.